Don Quichotte ferme le ban

Don Quichotte avec son rondelet
serviteur et ami Sancho Panza.

La « Semaine de la création théâtrale » au Mail, avec ses cinq compagnies professionnelles, sept spectacles et une trentaine de représentations, son public jeune et enthousiaste, a pris fin lundi. La ruche, bourdonnant d’enfants, aux décors en constant changement de salle en salle, s’est calmée.
    « Don Quichotte », spectacle de Pass à l’Acte, était parmi les dernières séances, du théâtre masqué mis en scène par Eric Tinot. Trois comédiens se démultiplient pour illustrer la quête du « Chevalier à la triste figure », rendu dément par ses lectures romantiques, au point de combattre le mal en s’attaquant à un moulin à vent. Les ailes ont gagné le duel.

Les élèves en BTS de chaudronnerie autour de leur professeur
 Didier Cochefert, avec le metteur en scène Eric Tinot à droite.

Photo Pass à l'Acte

    Les masques, en cachant le visage, ouvrent le corps au jeu. Les mains parlent autant que la voix. Mais les conventions stylisées du théâtre masqué n’ont pas empêché de constants échanges avec le public, des descentes dans la salle et des interpellations.
    Huit élèves en BTS de chaudronnerie au lycée Léonard-de-Vinci, présents à l’une des séances, avaient construit un praticable pour le plateau. Les armures qu’ils avaient façonné pour le chevalier avaient un délicieux air d’ustensiles de cuisine.
L'Union