Ballaké Sissoko et Vincent Segal accordent leurs instruments avant de jouer. |
La kora malienne attirait les regards. Avec une demi-calebasse surmontée d’un haut manche, elle ressemble à un luth démesuré, mais c’est une harpe, que le musicien joue en restant en face. Des anneaux sur le manche servent à l’accorder avant chaque morceau.
Les musiciens, qui jouent ensemble depuis longtemps, savent mêler le son des deux instruments, européen et africain. Vincent Segal fait chanter son instrument, mais en tire aussi les sons les plus inédits, parfois comiques, glissant même quelques notes de « Il y a longtemps que je t’aime » dans une des compositions. En même temps Ballaké Sissoko crée une dentelle de son, légère et complexe, faisant danser comme à la harpe irlandaise.
Au programme, ce sont les airs traditionnels qui généraient un sentiment de sérénité, de profondeur. L’épanouissement était à portée d’oreille. Deux fois dans la semaine, c’est un comble.
L'Union
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