D’abord, s’inspirant de gravures, cartes postales et livres elle montre des scènes d’avant 1914. C’est un monde perdu et auquel des personnages donnent un air d’innocence.
![]() |
Monique Tellier devant son tableau d’une tour à Villers-Cotterêts, endommagée dans la guerre et détruite en 1920. |
L’effet peut être dramatique : de la tour bombardée de la cathédrale ne restent que deux fragments se dressant comme des statues antiques. Monique Tellier a peint aussi son grand-père, mort à Verdun en 1916, et sa grand-mère, laissée seule à élever sa fille « qu’il n’a pas eu le temps de connaître ». Elle a mis quatre ans à peindre ces tableaux. « Les scènes de guerre me donnaient le cafard. »
« L’art n’est pas mon métier, mais je crayonnais déjà à dix ans. » La raison de la sépia omniprésente et apaisante ? « Mon père et moi nous faisions la photo sépia. »
Monique Tellier a été institutrice à Drancy en région parisienne. A la retraite elle est venue à Neuilly Saint-Front, puis Soissons. Pourquoi ? « J’avais fait un stage à Beauregard, et j’ai eu le coup de foudre pour la ville. Je voulais revenir. »
L'Union
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires seront vus avant d'être affichés.