Les demi-frères Bruno (Alexandre Lecroc, à gauche), et Michel (Antoine Ferron). |
Les acteurs s’adressent directement au public pour dire cette histoire, distanciant ainsi la violence radicale des propos. A l’entracte les avis étaient partagés, surtout sur l’écriture de Houellebecq,« que je n’aime pas du tout » dit un spectateur. Est-ce la volonté de choquer, de dépasser les limites, de déborder dans l’obscène ? Un autre parle avec admiration d’un « long coup de poing dans la figure ».
Mais tous ont adhéré aux valeurs théâtrales, la force et la diversité de la mise en scène, traduite par dix jeunes acteurs. Par leur profond engagement collectif ils font penser au Théâtre du Soleil, en créant un monde où nous avions le privilège d’être admis pendant les trois heures du spectacle.
Après Avignon en 2013 et ce passage par Soissons, 200 représentations sont prévues, dont une cinquantaine dans le cadre on ne peut pas plus prestigieux du théâtre de l’Odéon à Paris.
L'Union
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