Photo Musée de Soissons |
Mais ce sculpteur avait assemblé bien des éléments sur place, et il a fallu, not pas les enlever mais les désassembler. Il y avait surtout ce qu’il appelait son « fatras », pyramide inversée d’objets de récupération. Cela a demandé de longues heures, parce que ses composants, qui avaient déjà servi ailleurs, serviront encore. Assistants, escabeaux, outillage : il en fallait pour la mettre à terre.
Cet artiste, préoccupé par « la disparition du corps », cherche à réduire le figuratif en représentant encore l’être humain. Les derniers signes, deux pieds rouges sur lesquels le « fatras » était posé, ont maintenant disparu.
L'Union
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