Fabienne Jourdain échange avec les jeunes avant de rentrer dans le passé. |
Tout un programme d’expositions et de conférences avait été prévu pour un public intéressé. Entre autres, Sylvain Thouvenot présentait un « diagnostic archéologique » de l’hôtel de la Croix d’or, en parallèle à une exposition d’objets trouvés dans un dépotoir du site, datant de Louis XIV. Dominique Roussel, directeur du Musée, accompagnait les visiteurs dans les réserves du CCEA, ordinairement inaccessibles au public. Les archéologues Christelle Desbordes et Philippe Brissaut, venus en mars dernier pour une exposition de photos du site égyptien de Tanis (encore visible à Saint-Léger), ont donné une conférence à ce sujet.
D’autres manifestations ont eu lieu au Centre d’étude des peintures murales romaines (CEPMR).
Les deux animatrices des visites pour les jeunes les ont savamment menés, par des exercices d’observation et jeux, à toucher à la civilisation gallo-romaine d’Augusta Suessonum, précurseur de notre Soissons. Ainsi ils se sont habitués aux chiffres romains, et ont même été encouragés à dessiner avec une craie sur les murs de la « faille », cette tranchée qui pourrait symboliser une descente vers les couches successives du passé, comme font les archéologues par leurs fouilles.
L'Union
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