Le dédale logistique de
Voies Off, tant de scènes à investir ou construire, tant de matériel à
installer, rend remarquable le fait que, à de petits retards près, les
spectacles aient pu se suivre ou s’emboîter sans peine. Seul jusqu’ici la mise
au point du plan d’éclairage, effectivement complexe, a bien retardé le début
de la soirée de danse. Son dysfonctionnement a ensuite entraîné le
recommencement de la deuxième partie.
Le
spectacle a commencé avec l’Atelier danse du Lycée Nerval. Habillés en noir, ses
membres ont fait un beau travail d’ensemble pour évoquer, en danse et en
paroles, une catastrophe d’origine humaine, qui a détruit la civilisation sans
éliminer la mauvaise habitude des survivants à trouver et à punir un bouc émissaire.
Dans
« Doubles », qui a suivi, deux femmes et deux hommes de la compagnie
Hapax, en blanc éclatant, ont créé une série d’instantanés, ou de duos plus
longs, pour explorer la double nature humaine, notamment lorsque les deux
hommes mènent un combat qui est en même temps une reconnaissance par chacun de
la splendeur de l’autre.
La ressemblance de style entre les lycéens et les
professionnels s’explique par l’implication de Pascal Giordano, intervenant auprès
de l’Atelier, et directeur de Hapax.
L’Union
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