« J’ai
voulu dédramatiser l’écriture »
dit-il pour définir le sens de son atelier, tenu, comme le « Café
philo » mensuel, au fond du café Le Havana, devenu décidément un lieu ou
l’esprit gambade.
Devant
une vingtaine d’écrivants – et on a refusé du monde – il propose des exercices
destinés à libérer le flot des mots. Par exemple, chacun est invité à remplir,
sur sa feuille, l’espace entre une première et une dernière phrase donnée, le
tout en quelques minutes. Puis il lit son texte aux autres.
Cela
passe souvent par des jeux de mots, les détournements et retournements de sens.
Un des textes commence « Il était une fois. Pourquoi une fois ? Pourquoi
pas deux fois, trois fois ? » La démarche, qui privilégie la
brièveté, la légèreté, a l’avantage de permettre à chacun de faire sourire ses
auditeurs, en n’interdisant pas d’aborder tout sujet. La forme reste ludique,
le fond peut être grave.
Par
ailleurs, produire ces écrits aura donné aux écrivants une oreille plus fine
pour la musique des mots de « Voies off ».
L’Union
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