Les professeurs du
Conservatoire continuent à montrer au public ce dont ils sont capables. Le
second de la série de concerts du « Prélude en Soissonnais » avec un
quintette à vent et une pianiste, était consacré principalement à la musique de
Francis Poulenc.
Après
l’acoustique approximative de Saint Léger pour le premier concert, l’église de
Berzy le Sec rendait les sons plus fidèlement, peut-être à cause du plafond en
bois. Selon un musicien parmi les auditeurs, il faut même un peu de résonance à
ces instruments à vent.
La
valeur d’une soirée come celle-ci est de permettre à ceux qui ne connaissaient Poulenc
que par des enregistrements d’écouter et de regarder en direct plusieurs pièces
de sa musique de chambre. Tout devient plus intense lorsque les musiciens
manient leurs instruments devant nous, et que les sons en émergent.
Le
style Poulenc se définit le long du récital, avec ses mélodies qui se poussent
du coude, tellement elles sont nombreuses dans un seul morceau. Il y a des
amateurs pour qui c’est un compositeur hors des mouvements d’époque, et par là
même ne vieillit pas. Alors que pour ses détracteurs son modernisme se limite à
écrire « de la musique du 18e siècle
avec de fausses notes ».
Les auditeurs à Berzy ont
pu se faire leur propre idée.
L’Union
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