Un spectacle de feux d'artifice se termine
habituellement par une salve de roquettes qui sèment leurs étoiles de toutes
les couleurs à travers le ciel. De la même façon, le dernier concert d'orgue de
la série estivale constituera un bouquet final. L'organiste Carolyn Shuster,
titulaire des orgues de la Trinité à Paris, jouera des pièces d'une dizaine
compositeurs différents : Guilmant, J.S. Bach, Franck, Nadia Boulanger,
Ibert, Fournier, Vierne, Duruflé et Messiaen.
Née aux Etats unis, mais parisienne depuis 1981,
Carolyn Shuster répond aux questions.
Question : D'abord, connaissez-vous l'orgue
de Soissons ?
Carolyn Shuster : Oui, je suis déjà venue pour répéter. Il est merveilleux, et je
comprends que Maurice Duruflé l'ait tant apprécié. C'est un instrument sur
lequel on peut tout jouer.
Q : Même du baroque, car c'est plutôt un orgue
symphonique ?
Parfaitement.
Je ne suis pas puriste.
Q : Comment avez-vous choisi ce programme avec
tant de compositeurs ?
Mon
programme est éclectique. Chacun qui
viendra pourra ainsi être touché par quelque chose. Je cherche à émouvoir avec
la musique. Je terminerai par deux compositions de Messiaen, dont c'est le
centenaire de a naissance, et que j'ai connu de 1989 jusqu'à sa mort. Je
jouerai aussi la « Communion » de Vierne, dédiée au chanoine Doyen.
Q : Plus tard organiste à Soissons. Vous
connaissez cette histoire-là ?
Je
suis historienne en musique, après tout !
Carolyn Shuster, qui parle aussi volontiers de
son Missouri natal, espère revenir à Soissons avec un programme différent mais
tout aussi éclectique. Elle a toujours ce souci d'offrir à chaque auditeur une
musique qui le touchera.L'Union
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