Il dégage la structure de cet évangile, en faisant remarquer que c’est la simplicité même des images d’eau, de puits, de lumière qui fait résonner leur sens profond et universel.
En enjoignant ses auditeurs à lire Saint Jean comme
« une grande œuvre littéraire » dont chaque chapitre regorge
de rebondissements, le théologien oublie-t-il son métier ? Loin de cela,
il met en parallèle les qualités spirituelles et artistiques de l’évangile,
comme d’autres objets d’art : « Toute expérience esthétique est
une expérience spirituelle. »
Il reste une dernière occasion d’apprécier
l’éloquence et la démarche séduisante de ce conférencier, lorsqu’il parlera de
l’Apocalypse, dernier texte « johannique ». Déjà, bien des auditeurs
se seront probablement remis à l’évangile de Saint Jean, les idées fécondées et
secouées par Yves-Marie Blanchard.
L’Union
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