Dans l’appartement qu’il partage avec sa femme Yolande et leur fille cadette, la photo de son père est en bonne place sur un meuble. « Cette homme me fascine » admet Georges.
Cet autre Georges, ancien combattant de la guerre en Europe et de l'Indochine, homme politique, socialiste connu pour son action sociale, était originaire d'Ewo dans la République du Congo (Brazzaville).
Son fils va à une école pour les « enfants de troupe ». En 1958 c'est l'indépendance du pays. Allégresse populaire ? « J'étais dans un train, et des émeutiers jetaient des pierres. Les militaires français m'ont secouru. »
Il choisit une carrière militaire, rejoint la marine sur les conseils de son père, et atteint le rang de capitaine de vaisseau. Mais il sera aussi médecin, et part dans la Roumanie de Ceausescu avec sa femme Yolande, étudier tous les deux à la grande faculté de médecine de Cluj. Le couple parle encore souvent roumain entre eux.
Ils arrivent en France en 1981, et à Soissons en 1985, quand sa femme est recrutée par l'hôpital. Georges - c'est encore plutôt inattendu - obtient un diplôme de roumain au prestigieux institut parisien des « Langues'O ».
Depuis dix ans il est avec le Samu social en banlieue parisienne, en participant aux « maraudes » nocturnes.
Homme de foi mû par le sens de la responsabilité hérité de son père, et à quelque temps de la retraite, Georges cherche à poursuivre son œuvre.
Il fonde « New hope », dans l'espoir de récolter des fournitures scolaires pour les écoles d'Ewo, ravagées par la guerre civile des années 90.
Depuis presque trente ans, Georges n'est retourné au Congo qu'une fois, mais compte y aller cet été pour l'association. Son engagement est-il apprécié là-bas ? « On me reproche plutôt d'être parti. Ma sœur me dit « Tu es un blanc ». Cela rappelle les émigrés Portugais faisant construire au pays natal des maisons qu'on appelle du coup « françaises ».
Une vieille photo le montre enfant avec son père à Brazzaville « à côté du Général De Gaulle ».
Tout seul Georges Mobambi illustre un pan de l'histoire africaine, ses luttes, ses souffrances, mais aussi ses victoires et ses dévouements.
L’Union
Cet autre Georges, ancien combattant de la guerre en Europe et de l'Indochine, homme politique, socialiste connu pour son action sociale, était originaire d'Ewo dans la République du Congo (Brazzaville).
Son fils va à une école pour les « enfants de troupe ». En 1958 c'est l'indépendance du pays. Allégresse populaire ? « J'étais dans un train, et des émeutiers jetaient des pierres. Les militaires français m'ont secouru. »
Il choisit une carrière militaire, rejoint la marine sur les conseils de son père, et atteint le rang de capitaine de vaisseau. Mais il sera aussi médecin, et part dans la Roumanie de Ceausescu avec sa femme Yolande, étudier tous les deux à la grande faculté de médecine de Cluj. Le couple parle encore souvent roumain entre eux.
Ils arrivent en France en 1981, et à Soissons en 1985, quand sa femme est recrutée par l'hôpital. Georges - c'est encore plutôt inattendu - obtient un diplôme de roumain au prestigieux institut parisien des « Langues'O ».
Depuis dix ans il est avec le Samu social en banlieue parisienne, en participant aux « maraudes » nocturnes.
Homme de foi mû par le sens de la responsabilité hérité de son père, et à quelque temps de la retraite, Georges cherche à poursuivre son œuvre.
Il fonde « New hope », dans l'espoir de récolter des fournitures scolaires pour les écoles d'Ewo, ravagées par la guerre civile des années 90.
Depuis presque trente ans, Georges n'est retourné au Congo qu'une fois, mais compte y aller cet été pour l'association. Son engagement est-il apprécié là-bas ? « On me reproche plutôt d'être parti. Ma sœur me dit « Tu es un blanc ». Cela rappelle les émigrés Portugais faisant construire au pays natal des maisons qu'on appelle du coup « françaises ».
Une vieille photo le montre enfant avec son père à Brazzaville « à côté du Général De Gaulle ».
Tout seul Georges Mobambi illustre un pan de l'histoire africaine, ses luttes, ses souffrances, mais aussi ses victoires et ses dévouements.
L’Union
Tonton doudou c'est Natacha
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