« La démarche est
inversée » explique le metteur en scène Agnès Renaud. L’idée lui est
venue il y a deux ans de regarder de plus près le phénomène du désir dirigé
vers la femme, comment il influe sur son comportement, son sort et même sa
dignité. Elle a trouvé le québécois Pascal Brullemans, qui aime travailler à
partir d’improvisations, laissant émerger la parole et l’intrigue de ce qu’il
appelle « une imagination
commune ». Présent sur scène, il explique comment certaines
improvisations, précisément en se répétant, fondent le travail d’écriture.
La répétition, fruit d’une première semaine de travail et de recherche,
commence par un long échauffement, où chacune des six comédiennes improvise des
gestes, des mots, suivie par les autres. Pour elles, cette façon de travailler
est un luxe inouï, par le temps accordé – le spectacle ne sera présenté qu’en
2011 – et par l’importance attachée à leurs contributions. Agnès Renaud,
pendant un échange avec le public, parle d’un « atelier de création ».
L’Union
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