Sur une des
lithographies qu’il expose à la Bibliothèque municipale, Salim Le Kouaghet
montre du doigt les signes qui traduisent, dans cette technique, la violence –
le mot est de lui – avec laquelle il a pu traiter ses toiles, en les déchirant
avec une lame.
La lithographie est basée sur le transfert sur le papier d’une image
taillée dans une pierre, le nombre de passages sous presse dépendant des
couleurs.
« Je reproduis le même geste sur la
pierre, on le voit sur le papier. » Les traits qui traduisent ces
gestes zèbrent certaines images, créant souvent un triangle. « C’est un symbole spirituel dans beaucoup
de civilisations. »
La différence entre toile et litho est évidemment la distance, dans les
œuvres exposées, entre le geste destructeur et sa trace apaisée. Il en reste toute
la force tranquille, que ne font qu’augmenter les intenses couleurs et
tonalités par couches superposées. L'Union
Jean Sudarovich du blog « Marque-pages Soissons » (à g.),
Salim Le Kouaghet et Jean-Marie Chevallier, délégué aux affaires culturelles.
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