19/01/2010

Le Kouaghet : la violence apaisée


Sur une des lithographies qu’il expose à la Bibliothèque municipale, Salim Le Kouaghet montre du doigt les signes qui traduisent, dans cette technique, la violence – le mot est de lui – avec laquelle il a pu traiter ses toiles, en les déchirant avec une lame.
La lithographie est basée sur le transfert sur le papier d’une image taillée dans une pierre, le nombre de passages sous presse dépendant des couleurs.
 « Je reproduis le même geste sur la pierre, on le voit sur le papier. » Les traits qui traduisent ces gestes zèbrent certaines images, créant souvent un triangle. « C’est un symbole spirituel dans beaucoup de civilisations. »
La différence entre toile et litho est évidemment la distance, dans les œuvres exposées, entre le geste destructeur et sa trace apaisée. Il en reste toute la force tranquille, que ne font qu’augmenter les intenses couleurs et tonalités par couches superposées. L'Union










Jean Sudarovich du blog « Marque-pages Soissons » (à g.), Salim Le Kouaghet et Jean-Marie Chevallier, délégué aux affaires culturelles.

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