Ça courait, courait
autour de l’escalier dans l’entrée du théâtre du Mail. Les enfants venus voir
« Du sirop dans l’eau » de la chorégraphe Florence Bernad étaient
assez jeunes pour s’amuser déjà, sans attendre le début du spectacle.
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Les danseuses après le spectacle - le poisson rouge aussi. |
Deux femmes ont
perdu leur poisson rouge et le recherchent. Cela pourrait faire penser à du
théâtre laborieusement enfantin et condescendant fabriqué par des adultes, mais
le propos est tout autre. Par des détails ingénieux et simples de mise en scène,
des bruitages, des accessoires qui descendent sur des fils, les deux danseuses
piègent l’attention du petit public. Elles le mettent alors en face de la danse
contemporaine, celle qui ne raconte pas d’histoire. Les enfants entrent dans
l’abstraction, suivent ces corps qui bougent, aussi absorbés que par les
épisodes narratifs.
A la fin ils
applaudissent à peine. Le spectacle terminé, ils sautent à pieds joints dans la
prochaine expérience qui les attend.
Nous apprenons
que le poisson rouge a été recruté localement. Un casting, alors ? Un seul petit
mystère, peut-être voulu, reste : pourquoi le titre, « Du sirop dans
l’eau » ?
L’Union
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