En offrant ses murs aux artistes, l’office de tourisme propose l’espace
d’exposition le plus central de Soissons. Françoise Brasseur-Leteur y montre
actuellement ses tableaux et aquarelles. Les toits de Paris y côtoient la
Crète, même une barque à Cuisy-en-Almont où elle possède une maison depuis
quarante ans, mais surtout Venise. Peints sur place ? « Pas du tout. J’utilise des photos en noir et blanc prises il y a
longtemps. » Reproduire une image n’est pas sa priorité : ce qui compte est
ce qu’elle en fait. « C’est comme pour
une chorégraphie : la scène est vide, et je la remplis. » En effet, avant
de commencer à peindre il y a douze ans, elle avait été première danseuse à
l’Opéra de Paris, sous le nom de Françoise Leteur, puis a enseigné la danse au
Conservatoire de Paris. Voit-elle un lien entre danse et peinture ? « J’ai été
baignée dans les lumières de scène, et cela m’a influencée. » Effectivement,
ses tableaux semblent souvent piéger la lumière derrière leurs formes et
couleurs. Venise rayonne. Autodidacte proclamée, son sens de la composition, de
l’équilibre entre les éléments, est d’autant plus frappant.
L’Union
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires seront vus avant d'être affichés.