Maxime Morel avec ses tubas avant le concert. |
Tout paraissait à priori si convenu, de l’architecture ecclésiastique
aux volutes des crosses des instruments à corde, des habillements noirs des
musiciens à la première œuvre, l’archi-entendue 1ère symphonie de Bizet. Mais ce
qui a donné tout son entrain à ce concert de l’Orchestre Français des Jeunes à
la cathédrale, pendant la tournée qui marque la fin de son stage d’été, était
justement la jeunesse des musiciens. L’émerveillement de jouer ensemble devant
le public n’est pas encore devenu du professionnalisme de routine. Bizet en a
été rénové.
Les cuivres de l’Ofj saluent le public à la fin du concert. |
Dans une œuvre de Steffen Schleimacher commandée par l’OFJ, ils ont
montré ensuite qu’ils savent affronter la musique contemporaine, pour un
morceau qui n’est pas plus difficile à écouter qu’une musique de film.
Le concert, dans la cathédrale bondée, a pris fin dans les sonorités
voluptueuses de « Don Quichotte » de Richard Strauss. Le celliste
Gary Hoffman y a représenté le « chevalier de la triste figure » avec
tant de délicatesse, puissance et humour qu’il a reçu une ovation, non
seulement du public, mais des membres de l’orchestre derrière lui.
L’Union
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