Sous la direction de Vincent Odiot |
Nous étions
assis sur des sièges de velours, dans le noir de la grande salle du Mail, face
à la scène éclairée. Mais à écouter l’Atelier départemental d’orchestre
d’harmonie, nous pouvions être dans un jardin public, par une après-midi d’été
finissant, devant un kiosque à musique.
C’est l’ambiance créée par cet ensemble d’élèves et professeurs
d’instruments à vent des conservatoires et écoles de musique de l’Aisne.
L’absence d’instruments à cordes laissait les sons d’harmonie s’entendre
pleinement.
Il était accompagné par un chœur d’amateurs, rappel des
« orphéons », les chorales ouvrières du 19e siècle, et par
le baryton Arnaud Marzorati.
Sous la direction de Philippe da Silva |
Tout le programme, de l’irrésistible « Poète et paysan » de
Suppé à « La grande porte de Kiev » de Moussorgsky, était conçu pour
un public populaire – même si la salle contenait surtout les habitués de la vie
musicale soissonnaise. Mélodieux et pas trop longs, comme il se devait, les
morceaux étaient dirigés par Philippe da Silva du conservatoire de Soissons ou
Vincent Odiot de l’école de musique de Chauny.
L’époque où la culture populaire était tirée vers le haut par de tels
ensembles, instrumentaux et choraux, est passée mais, comme l’a rappelé
Jean-Michel Verneiges de l’Adama, la musique classique a une portée croissante dans
notre département.
L’Union
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires seront vus avant d'être affichés.