Soit ils complètent des débuts d’aphorismes laissés
en suspens, soit en composent à partir d’éléments épars. Toute licence est
accordée pour le cynisme, la méchanceté, la mauvaise foi.
N’osent-ils pas aller trop loin, ou sont-ils simplement
trop gentils pour l’exercice ? « Une
femme qui trompe son mari n’a pas pour habitude de demander la permission à son
amant. » C’est tout à l’honneur des participants qu’il leur manque la
qualité vacharde des piques qu’envoie Feydeau, une lueur de fausse innocence
dans les yeux. Un soupirant transi
propose ainsi à sa bien-aimée : « Voulez-vous
être ma première femme ? »
L’Union
Hugo Paviot et Agnès
Renaud encouragent le mauvais esprit des participants.
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