Une boule de neige coiffée d’une tête de mannequin – ou une vraie, allez savoir. |
Chaque personnage est doublé par un mannequin-sosie. Dans les premiers mouvements d’ensemble, on s’efforce de distinguer les vivants des non-vivants, puis on laisse tomber. L’effort pour comprendre est aussi déplacé que dans un rêve.
Pour donner une idée : à mi-rêve, trois grosses boules de neige automobiles arrivent sur scène. Une fille coiffe chacune d’une tête de mannequin décapité. Soudain, les têtes disparaissent et ressortent – mais les vraies têtes cette fois. Trois filles s’approchent – et s’introduisent aussi, tête la première, dans les boules. De la suite dans les idées ? Bah ! ça c’est réservé à l’état de veille, et encore…
Les rares paroles dites et chantées sont – pourquoi être surpris ? – en norvégien, comme les jeunes comédiens.
En déroutant sciemment et systématiquement les spectateurs, Philippe Genty arrive à les atteindre à un niveau plus enfoui – comme dans un rêve.
L'Union
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