Nicolas Alquin et « I am you » : vers une souscription ?

Les sculptures de Nicolas Alquin gardent toute leur force (voir l’Union du 3 mai) même dans le brouhaha d’un vernissage qui a attiré beaucoup de monde au réfectoire de Saint-Jean-des-Vignes et à l’Arsenal.

Nicolas Alquin et sa femme Mathilde de Torhout
 écoutent Gilbert Lascault.

    Il reste que ce n’est pas la meilleure occasion pour contempler des œuvres d’art. Il vaut mieux revenir plus tard et traîner tranquillement. Un vernissage, événement plus mondain qu’artistique, offre le plaisir de discuter, déambuler, boire un verre, apercevoir quelques têtes célèbres – dont Pierre Alechinsky, père de Nicolas. Le critique Gilbert Lascault a lu ses textes pour le livre qui accompagne l’exposition. Le sculpteur lui-même était très disponible pour les échanges.
    Un grand sujet de conversation était le sort de « I am you », la sculpture qu’Alquin a fait couler pour cette exposition. Installée sous le portail central de la façade de l’abbaye, portant un message profondément humaniste par l’identité qu’elle révèle entre les êtres, y restera-t-elle après l’exposition ? Mireille Tiquet, premier adjoint représentant le maire, avoue : « Nous ne savons pas comment nous allons faire. » L’idée d’une souscription fait son chemin.
    Il est déjà difficile d’imaginer le site sans cette mise à jour, prolongement contemporain de la foi en l’homme qui a inspiré l’édifice historique.
L'Union