Le peintre et grand voyageur Daniel Dégremont a réussi à aller au Tibet en septembre 2012.
« En voyage organisé » explique-t-il,
« c’est le seul moyen. » Avec son carnet de voyage et un appareil photo, il a engrangé les images, transformées depuis en tableaux. L’effet dans la galerie du Mail est frappant. Les murs sont habités de Tibétains. L’artiste utilise l’aquarelle et l’huile, ou acrylique et huile, en gommant les fonds pour concentrer le regard sur les corps et visages. Deux moines descendent des marches, un enfant joue avec une roue de vélo, un visage de femme est vu de face.
Il raconte la gentillesse, les sourires, la curiosité même, avec lesquels il a été reçu. Mais le joug chinois était visible partout.
« Le rouge prédomine dans mes tableaux, couleur du bouddhisme tibétain, mais aussi de l’oppression d’un peuple. »
Daniel Dégremont a croqué ses Tibétains avec l’immédiateté saisissante de la photographie. Mais en peignant, il fait dépasser l’actualité pour atteindre l’imaginaire.
L'Union
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