Photo : famille Lapp |
a continué à Saint Quentin et Vittel, avant de faire ses Lettres classiques à Nancy.
Son premier poste était dans un collège de Vittel puis, avec son épouse Marie-Thérèse et leurs deux filles, il est revenu à Soissons, professeur de français au lycée Nerval.
En 1986, c’est le changement. Il est devenu principal de collège à Charly-sur-Marne, puis proviseur du lycée Julie Daubié à Laon, avant de rejoindre Nerval en tant que proviseur. Autant qu’enseigner, il se plaisait à veiller à harmoniser la communauté tripartite d’élèves, enseignants et administration.
Le respect était une valeur essentielle. A chaque pré-rentrée il s’adressait aux enseignants : « Ne vous laissez pas manquer de respect par un élève ; mais ne manquez jamais de respect à son égard. »
Après ce profond engagement professionnel – « il était au lycée douze heures par jour » selon son épouse – il a pu s’investir autrement à la retraite, toujours en « honnête homme » mû par une passion : se comporter de façon juste. Il a travaillé pour l’Odes, a été vice-président de l’Apei, et bénévole à « VO en Soissonnais ».
Sa volonté de « ne laisser personne au bord du chemin » a été saluée quand il a reçu l’Ordre national du mérite en 2008.
Homme de lettres, il écrivait, notamment « Mon pays le Soissonnais » avec l’aquarelliste Claude Dupin. Discret, il avait pourtant le sourire facétieux et le tutoiement facile. Dans un groupe où chacun devait présenter son « livre de chevet », Claude Lapp s’amusait à imaginer un recours pour l’insomniaque de chaque siècle. 19e ? Baudelaire, bien sûr ; 20e ? Proust, qui d’autre ? Sa culture était vaste, mais sans emphase.
L'Union
Claude Lapp a publié aussi "La dame aux cheveux de feu", légende autour de la cathédrale de Laon. Il en a fait aussi une adaptation pour le théâtre, produite par le théâtre de la Mascara.
RépondreSupprimerCes dernières années, il recherchait les origines de son père, afin de se livrer à une réflexion sur le dilemme identitaire des Alsaciens.