Après des décennies de travail à Tanis, près de Digbou, les deux archéologues ont envisagé des fouilles sur ce nouveau site, un terrain de 50 hectares resté étonnamment vierge à cause de sa situation isolée au nord-est du delta du Nil.
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Philippe Brissaud entre Christelle Desbordes et Dominique Roussel. |
Il ne s’agit pas d’un vague projet. Le lendemain de la conférence, ils partent avec l’archéologue soissonnais Bruno Robert pour deux semaines à Digbou. « Nous passerons un jour au Caire pour les papiers, puis ferons quatre heures de taxi jusqu’au site, pour commencer le travail. » Avec quel matériel ? Philippe Brissaud indique ses deux yeux et deux pieds. « Il faut se promener, regarder et toucher. » Ils resteront seulement deux semaines. « Question de financement. » La mission dépend entièrement de dons faits par des particuliers et des entreprises. C’est seulement si d’importantes découvertes sont faites que des fonds deviendront disponibles. Les deux archéologues s’engagent à donner régulièrement des nouvelles : un feuilleton archéologique commence pour Soissons.
Le site Internet de la mission décrit le site, l’histoire de la ville de Digbou et les découvertes déjà faites : http://www.telldibgou.fr
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