31/01/2007

Annie Moguiline : un parent qui agit


Trésorière de la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves de Soissons depuis quatorze ans, bénévole à la bibliothèque de l’hôpital, active au café œcuménique du Bon Coin, choriste à la Musarelle, cela peut sembler la panoplie associative convenue pour une institutrice de maternelle en retraite. Mais les racines de l’engagement d’Annie Moguiline plongent dans un passé qui n’a pas toujours été facile à assumer.
Née à Laon, elle a un an quand ses parents instituteurs arrivent à Soissons. Son père est directeur de l’Ecole du Tour de Ville. « Le quartier du Bois de Sapin était difficile, mais mon père aimait s’occuper de ces enfants. » Annie et sa sœur aînée vont à l’école des filles à côté.
Elle parle de son enfance. « J’ai perdu ma mère à sept ans. ». Après des années de dépression, et de longues absences de la maison, sa mère s’est suicidée. Une mort violente. Comment Annie a-t-elle réagi ? « Comme elle était souvent loin, je m’étais habituée à ne pas la voir. » C’est à l’adolescence, admet-elle, que la présence d’une mère lui a le plus manqué, dans le face à face inévitable avec son père « affectueux, mais sévère ». Mais ce drame familial n’est jamais devenu un secret de famille. Annie en parle directement.
Dans cette période difficile, Annie, de mère catholique et de père plutôt anti-clérical, accompagne une cousine à un office protestant. Elle décide de se convertir. « C’est plus direct et simple, sans mettre d’intermédiaire devant Dieu. » La vie se réaffirme.
Son choix de devenir enseignante est « un peu familial ». Après l’école normale, elle devient étudiante en allemand à Rouen. Une année de professorat à Belleu puis, pour travailler avec de petits enfants, elle passe à la maternelle. En 1970 elle arrive à St Waast, où elle reste jusqu’à ce qu’un incident de santé la décide à prendre sa retraite.
Arrivée à la trentaine, elle épouse Pierre Moguiline, rencontré au temple, converti lui aussi.
Lorsque l’aîné de leurs trois enfants arrive au collège, Annie adhère à la FCPE, d’abord pour assister aux conseils de classe. Progressivement, elle s’implique. Pourquoi faire partie d’une fédération de parents d’élèves ? « Pour intervenir efficacement. » Un exemple : la fermeture de l’école le samedi matin arrangerait plutôt l’administration et le corps enseignant, alors que les parents voient, matin et soir, les effets d’une semaine sans répit sur leurs enfants. La FCPE mène la campagne.
Pourquoi choisir la FCPE ? « Dite de gauche, elle correspondait assez à ma sensibilité » dit Annie « même si j’aime ceux qui, comme Jean-François Kahn dans Marianne, savent être irrespectueux de tout, à gauche comme à droite. » Sa dernière fille étant en Terminale, la fin de son action FCPE doit s’approcher. Mais les engagés étant de moins en moins nombreux, le comité pourra-t-elle se passer de sa trésorière ?
L’Union

Teatro Delusio au Mail : qu’est-ce qu’on regarde ce soir ?


Une marionnette apparaît, formée d’une vague chemise blanche que surmonte une tête sculptée,  et tenue et mue par trois hommes en noir. Elle scrute ses mains, saute nerveusement à chaque mouvement de ses manipulateurs, fixe intensément les spectateurs que nous sommes. Etonnée de sa propre existence, elle matérialise tout le mystère du théâtre, qui n’existe que dans le regard du public. C’est le début de « Teatro Delusio », spectacle de la troupe berlinoise Familie Flöz.
Le trio de mimes met ensuite des masques pour jouer des techniciens qui gèrent les coulisses d’un spectacle multiforme, dont nous voyons seul l’envers du décor. Tour à tour tristes, maladroits, excédés, fantasques, hâbleurs, ils voient passer la foule : musiciens, danseuses, chef d’orchestre, directeur de théâtre, cantatrice – qu’incarnent les trois mêmes acteurs, se changeant à une vitesse de prestidigitateurs.
Malgré cette folle diversité, le museau allongé de tous les masques leur donne un air fureteur commun. L’éloquence corporelle des acteurs est telle qu’on se surprend à percevoir, sur ces visages de bois, des expressions changeantes. Regardons-nous ce qui est, ou ce que cela évoque en nous ?
La marionnette blanche revient de temps en temps, jetant son étrange regard sur l’action, qui prend du coup un air de vaine agitation showbiz.
Des élèves venus du lycée Nerval et du collège Saint Just, qui auraient pu juste s’amuser d’un spectacle désopilant et touchant, se sont trouvés scotchés dans leurs fauteuils par ce questionnement de la notion même de spectacle. Si la scène se trouve cachée au fond du plateau, et les coulisses occupent le devant, alors dans quel no-man’s-land théâtral nous trouvons-nous, spectateurs ?
L’Union

30/01/2007

André Jumelet vit de sa poésie


Dans les longs segments de couloir qui ceinturent la maison de retraite Saint Lazare, la plupart des personnes aperçues à travers les portes ouvertes, ou dans les coins salon, paraissent désœuvrées. Ce qui faisait leur occupation, leur métier, a disparu, et l’attente qui lui a succédé, émoussée par le vide quotidien, ressemble souvent à la résignation.
Dans une chambre, pourtant, l’ambiance est industrieuse. André Jumelet est penché sur sa table, écrivant ou recopiant ses poèmes, ses mémoires, ses réflexions, d’une écriture fine, à peine secouée par le temps. Un écrivain à la retraite ? Plutôt un homme qu’a accompagné la poésie sa vie durant, et qui s’y consacre enfin tout entier.
Ses poèmes ne sont pas ceux qui fouillent le langage à la recherche d’un sens à l’existence ; ils chantent la beauté de la nature, des amours. Parfois ce sont comme les paroles de chanson – et parfois, au lieu de les dire, André chante, d’une voix claire et forte qui s’entend le long des couloirs : « Je chante la joyeuse alouette, qui brille en volant vers l’azur, la petite bergeronnette… ».
Frêle, ayant des difficultés pour se déplacer, il se hisse au-dessus de ce qui paraît une sorte de capitulation généralisée, par son imagination lyrique.
Né à Villers-Cotterêts, André quitte l’école à treize ans, 1er du canton au certificat d’études, mais sans pouvoir poursuivre ses études. « Mes camarades disaient toujours que j’aurais dû être instituteur. » Il passe d’un métier à un autre puis, après la guerre, se met a son compte, et pendant vingt ans fabrique des portemanteaux de luxe en bois pour de grands magasins parisiens.
Cornettiste, il joue aux bals populaires, grande institution jusqu’aux années soixante. Un soir, il rencontre une femme. « Elle était belle. Elle m’a pris le bras. » Comment lui faire la cour ? Poète qu’il est, il lui adresse le lendemain un poème. Puis il apprend que, pendant la guerre, elle aurait eu des relations avec l’occupant. Il est ferme : « Je n’allais tout de même pas passer derrière un Allemand. »
Bien plus tard, il forme une amitié profonde avec une jeune femme. Ils se voient souvent, partagent l’amour de la forêt. Elle meurt.
Après sa retraite, il vit petitement en vendant les produits de son jardin. Viennent un affaiblissement, une chute, un incendie, et le voilà à Soissons, dans la maison de retraite.
Sa joie éclaire la chambre lorsqu’il y reçoit une visite. Il est inépuisable sur les épisodes de sa vie, et une mine d’information sur l’histoire populaire, ses traditions et fêtes. Un homme à la fois simple et cultivé. « C’est un trésor caché » dit une soignante.
Lucide, sensible, créatif, attentif aux autres, que ne serait-il pas devenu avec des origines plus privilégiées ? Riche, haut placé, entouré ? Voilà qu’au lieu de cela il reste le poète solitaire, se dévouant encore aux mots qui ont si bien traduit et porté son amour du monde. Toute sa vie il a fait vivre la poésie laquelle, reconnaissante, le fait maintenant vivre.         L’Union

24/01/2007

Michel Leeb au Mail : clair de lune dans le Vermouth

Michael Leeb et sa fille Fanny.
Michel Leeb apparaît devant les rideaux de scène au Mail, salue la salle bondée, et commence à jouer plusieurs instruments – qui n’y sont pas. Il fait les gestes, et la musique remplit tout l’espace. Il accorde sa contrebasse, avec un couinement à faire grincer les dents. Après un feu d’artifices au non-piano, les rideaux s’ouvrent, et voilà ses trois musiciens en pleine action. C’est simple, mais les spectateurs se savent tout de suite dans de bonnes mains, qui ne les laisseront pas tomber dans des approximations.
Il chante du swing avec une voix de velours; il joue du jazz au piano ; il imite Chirac hésitant résolument sur ses adieux à la politique ; il fait venir des spectateurs pour jouer une histoire sombre et hilarante de mari et d’amant. Et il se raconte, faisant rire la salle comme on ferait crépiter un feu de joie. Compliquant les choses, il chantonne le standard « Moonlight in Vermont », suivi de sa très personnelle traduction : « Clair de lune dans le Vermouth ».
Les pitreries font partie de son fonds de commerce. Il leur évite de devenir agaçantes par la maîtrise d’acier exercée sur chaque mot, mouvement, grimace.
Comme cadeau pour Soissons, il a fait venir sur scène sa fille de vingt ans, Fanny, chanter un duo. « Je rejoins la tournée dans des villes pas trop loin de Paris, où je fais mes études » explique-t-elle après la représentation.
Tout dans ce spectacle est rôdé, mais rien n’est mécanique : le flux ininterrompu d’énergie déployée par Michel Leeb est sa garantie de fraîcheur.
L’Union

Rue St Vincent au Petit Bouffon – comme de bien entendu


Trois ans après  sa création, le spectacle musical « Rue St Vincent » de Didier Viéville revient au Petit Bouffon pour quelques représentations, nous remettant sur cette voie montmartroise où les passants vivent leurs amours, joies, tristesses et malheurs.
Karine Zélia, à la voix claire et fine qui fait penser à Mireille, chante des airs des années 30 et 40. Autour d’elle, Laurent Colin et Mélanie Izydorczak, sans parole, esquissent les évènements que racontent les chansons. Bernard Caudroy à l’orgue de Barbarie et Christophe Quin au piano mettent l’action en musique. Tous pourraient même se passer du système sonore qui, en uniformisant les volumes, donne parfois une impression de play-back.
 « Mon légionnaire », « Qu’est qu’on attend pour être heureux ? », « Comme de bien entendu » (reprise en chœur par la salle), évoquent un monde où la sentimentalité est érigée en valeur sûre mais où la sensualité s’agrippe aux corps, où les illusions à peine nées sont déjà balayées, et où la joie de vivre survit aux naufrages affectifs. Tout dans un langage coloré, fait de constants clins d’œil de vocabulaire.
L’actualité de l’époque, politique, militaire, économique, fait irruption sur un écran au fond de la scène (le nazisme, le Front populaire, le Normandie, la traction avant).
Pourquoi la rue St Vincent ? Eh bien, parce que tout commence par l’histoire d’une fille et de son Jules, qui « voyant qu'elle marchait pantre, d'un coup d'surin lui troua l'ventre, rue Saint-Vincent ».
L’Union

18/01/2007

Sonia Cat Berro et la douceur de chanter


 « Vous êtes deux cents cinquante ; nous sommes cinq ; ça fait deux cents cinquante-cinq. » En accueillant ainsi son public au Mail, Sonia Cat Berro gomme la ligne de démarcation entre la scène et la salle. C’est une constante du jazz, loin de l’étiquette qui gouverne un concert de musique classique. Rappeler sa présence en applaudissant, au milieu d’un quatuor à cordes, chaque exploit par un musicien serait une incorrection de la part du public, une preuve de méconnaissance de la partition. Pour les amateurs de jazz, c’est une façon de participer. Le jazz est moins policé, moins empesé. La spontanéité essentielle de la musique est contagieuse.
A part deux standards d’Irving Berlin, « Let yourself go » et « Puttin’ on the Ritz », Sonia Cat Berro chante ses propres paroles, sur la musique de Gilles Barikosky, saxophoniste du groupe. La ligne mélodique sautille, glisse, traîne délicieusement, se presse. Sa voix est claire comme de l’eau de roche qui coulerait sur les cailloux d’un ruisseau de montagne et qu’accompagnent sur son cours le saxophone, et les autres instruments (même la batterie, sous les baguettes d’un récent converti du rock). Cat Berro ne nous fait pas sentir les affres de la situation humaine, comme les grandes chanteuses de blues, mais l’accumulation de délicatesse, loin de lasser, intensifie son effet. Ce jazz est la traduction en musique de la douceur, parfois triste, de vivre, faisant ainsi partager la douceur de chanter.
L'Union

17/01/2007

Jean-Hugues Lenoir : la philosophie citoyenne


Dans le jardin de Jean-Hugues Lenoir et Colette Clauet à Crouy, un haut cèdre cache à moitié la façade de la maison. N’est-il pas logique pour des philosophes de mener leur réflexion en interposant un écran entre eux et la quotidienneté ? Méprise : « L’arbre est en sursis. Nous venons d’acheter, et il est beau, mais prend trop de lumière. »
Pour Jean-Hugues Lenoir, son intérêt pour la philosophie ne doit pas le couper du monde. « Je n’aime pas rester indifférent à ce qui m’entoure. » Actif dans bien des domaines, activiste dans plusieurs, il prône tout de même une réflexion de fond pour éclairer l’action.
Né à Reims, après le lycée il réussit le concours d’entrée de l’Ecole normale de Laon, et devient instituteur. Sa carrière est menée dans le Soissonnais, dans des villages comme Acy et Mercin-et-Vaux. Directeur d’école depuis dix ans, il est actuellement en poste à Vauxbuin.
Son collier de barbe lui donne un air instit 3e République, mais ses idées sont progressistes. Sans être réticent sur le détail de sa vie, il prend surtout plaisir à parler de l’histoire de l’Instruction publique, du syndicalisme enseignant. Il a été militant, comme enseignant et comme parent – c’est au Conseil d’administration du lycée Léonard da Vinci qu’il a rencontré Colette, professeur de maths et membre comme lui de la FCPE.
Le but de l’éducation ? « Apprendre à lire, écrire et compter. Ce sont les techniques. Ensuite, pour comprendre, il faut la culture. C’est comme apprendre à conduire, pour pouvoir rouler à travers le monde. » Et pour l’enseignant, le métier requiert un renouvellement sans fin. « On ne peut pas toujours faire la même chose. »
A côté des combats pédagogiques et syndicaux, il s’est engagé politiquement, au parti Socialiste, et a même été conseiller municipal d’opposition à Acy.
En parallèle, il a fréquenté des groupes de réflexion, qui le rapprochent de la philosophie. A Saint Quentin il y a quelques années, le couple rencontre Emmanuel Mousset, professeur de philo qui a fondé « Citoy’Aisne », pour « promouvoir les actions d’éducation à la citoyenneté ». Il accepte de venir à Soissons, animer des « café philo » au Havana.  Jean-Hugues le remplace parfois, intimidé la première fois, devant « L’avenir n’est-il pas qu’une page blanche ? » Les philosophes, de métier ou d’esprit, ne prétendent pas trouver une réponse, mais plutôt de susciter un questionnement, éveiller les consciences – et prendre leur pied à échanger des idées.
Jean-Hugues Lenoir écrit aussi de la poésie, mais rien n’est plus loin du cliché du poète philosophe plongé dans des élucubrations obscures, évitant la réalité. Pour lui il s’agit, au contraire, d’une urgence. Il y a une phrase qu’il aime citer : « Le travail n’est pas terminé, l’heure du repos n’est pas arrivé. »
L’Union


03/01/2007

Lucette Marchand dans la grande tradition laïque

Dans leur ancienne maison surplombant la rue de Villers-Cotterêts, Lucette Marchand et son mari Guy gardaient les stocks d’articles Unicef au sous-sol. Dans la nouvelle, qui est de plain- pied avec la rue, c’est le garage qui sert d’entrepôt.
 « Après trois mois de retraite » dit Lucette « je me suis rendu compte que je ne voyais plus grand monde. » Elle accède à la demande d’une collègue et devient bénévole pour s’occuper de la vente de produits Unicef avant les fêtes.
Cette agence de l’ONU, fondée en 1946 pour venir en aide aux enfants appauvris et déplacés d’Europe après la guerre, concentre maintenant ses efforts sur l’Afrique et l’Asie, pour promouvoir la scolarisation, la santé et le bien-être des enfants.
Pourquoi cet engagement-là ? Lucette a l’air de ne s’être jamais posé la question. « C’est naturel. Nous nous sommes toujours occupés d’enfants. » Anciens instituteurs tous les deux, Lucette et Guy fondent leur action, non pas sur des croyances religieuses, mais sur les valeurs de la grande tradition laïque.
Il s’agit ici du chemin parcouru par Lucette, mais son mari se trouve si constamment sur ce chemin qu’il fait nécessairement partie du portrait. « Quand les gens ne nous voient pas ensemble, c’est que quelque chose ne va pas. »
Lucette, née et élevée à Soissons, part à seize ans à l’Ecole normale de Laon pour devenir institutrice. Guy, normalien aussi, la connaît de loin, « une grande, une déesse ». Mais plus tard elle se trouve en poste à Tergnier, sa ville à lui. « Tergnier est une cité ouvrière » selon Guy « et on y aime la fête » C’est donc à un bal costumé que Lucette, derrière son loup, lie connaissance avec lui, venu nonchalamment en civil. Ils se marient en 1955, et prennent des « postes doubles », Lucette s’occupant des petits, Guy des grands. En 1969 Lucette devient directrice de l’Ecole du Centre à Soissons (où, coïncidence, elle avait fait les trois premiers mois de sa propre scolarité). Guy, touché par une expérience avec un enfant en difficulté, reprend ses études pour s’occuper d’enfants inadaptés.
En dehors des cours, Lucette fait partie de l’AGIEM, une association organisant des conférences et activités pour les institutrices de maternelle. Elle prend sa retraite en 1987, lui deux ans plus tard.
Tout en répondant aux questions, Lucette et Guy disent leur réticence à l’idée d’un projecteur dirigé sur leur engagement. Ils préfèrent travailler dans l’ombre, sans se mettre sur le devant de la scène. Ils racontent plus volontiers leurs deux fils, et leurs familles résistantes : le grand-père de Lucette déporté, le père de Guy, recherché par les Allemands et mort aussi pendant la guerre.
Sociables, énergiques, ils montrent que  l’engagement pour les autres fait simplement partie d’une vie épanouie.
L’Union

02/01/2007

Prendre le train


A l’inauguration de l’exposition de sa collection de trains miniatures à la bibliothèque municipale, Benoît Cloux montre un ABJ4.
Prend-il beaucoup le train ? « Jamais, j’ai une voiture ! » Anne-Marie Natanson, conservateur en chef de la bibliothèque, a accueilli cette exposition pour la période des fêtes « pour changer un peu ». En effet, l’année dernière il y a eu une exposition de « baigneurs », l’année précédente celle des poupées mannequins. Après ces régals pour les petites filles de tous âges, voici une exposition pour faire plaisir aux petits garçons, enfants comme adultes.
Pour faire fonctionner les modèles exposés, ce collectionneur possède chez lui un circuit de 11 mètres sur 5, rangé pour manque de place. Si seulement il pouvait être installé à travers les salles de la bibliothèque, les petits trains fonçant parmi des lecteurs tout surpris !
L’Union